jeudi 15 décembre 2011

Karachi : Delphine Batho persiste et signe !



Lors de son intervention hier à l’assemblée nationale, la députée socialiste Delphine Batho, en remettant les faits dans leur contexte et en énumérant les preuves rassemblées par la justice, a voulu démontrer que des rétrocommissions liées à des contrats d'armement avaient certainement servi à un financement politique, notamment celui de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 dont Nicolas Sarkozy était porte-parole, et par ailleurs ministre du Budget. Elle a demandé sollenellement a ce que soient précisés les faits connus par le président à propos de ce financement occulte. Voici les propos qui dérangent la droite :

Intervention de la députée socialiste Delphine Batho à l'assemblée nationale - Le 14.12.2011

En réponse à cela, nous avons eu droit à un laconique « laissons la justice faire son travail » de l’omnipotent garde des seaux Michel Mercier et un coup de Trafalgar signé Bernard Accoyer - président de la haute assemblée au demeurant - en censurant la parole du député Bernard Cazeneuve. Prise de parole pourtant légitime puisque le député-maire de Cherbourg se trouve être rapporteur de la mission parlementaire sur l'affaire Karachi.

Aujourd'hui dans un communiqué, Delphine Batho a réaffirmer ses propos et sa détermination à continuer à poser les mêmes questions qui fâchent autant de fois qu'il le faudra jusqu'à avoir des réponses :

Jeudi 15 décembre 2011

Communiqué

DelphineBatho,  Porte-parole - Equipe de campagne de François Hollande 
Après Messieurs Gaubert et Bazire, un troisième Balladuro-Sarkoziste, Renaud Donnedieu de Vabres, est mis en examen dans l'enquête sur le financement illicite de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en lien avec les contrats d'armement. 
Ancien ministre, Monsieur Donnedieu de Vabres a déjà été condamné pour blanchiment dans le scandale du Fondo et du financement du Parti républicain en 2004. 
Dans l'affaire Karachi, les familles des victimes de l'attentat et avec elles l'ensemble des Français veulent la vérité. 
Sans attendre de prochains développement judiciaires, Nicolas Sarkozy doit s'expliquer sur son rôle lorsqu'il était ministre du budget, alors que ce ministère a donné son accord à la création des sociétés écrans Heine et Eurolux qui ont servi à dissimuler l'argent des rétrocommissions liées aux contrats d'armement. 
Malgré les basses manoeuvres pour empêcher notre collègue Bernard Cazeneuve de s'exprimer hier à l'Assemblée nationale, nous poserons cette question jusqu'à ce que Nicolas Sarkozy s'explique clairement. (source)
Comme le dit Captainhaka« L'UMP joue la déliquescence des principes qui ont fondé notre république », à nous de rester vigilants et de ne surtout pas lâcher la pression. La jurisprudence Chirac doit nous servir pour le futur : Juger un président diminué dans ses  moyens intellectuels et physiques ne fait pas avancer le schmilblick démocratique, par contre éviter qu'un homme politique n’accède au pouvoir alors qu'il est soupçonné de faits graves en le jugeant en temps et en heure, là serait la réelle avancée !


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