mercredi 21 mars 2012

Copé ou l'art de faire oublier les casseroles !





Incroyable interview de Jean François Copé ce soir dans le Figaro ! Un signe fort de l'UMPanique qui au lieu de tirer les leçons des évènements de ces derniers jours, tente de faire croire que tout est de la faute des socialistes et en premier lieu bien sur de François Hollande ! 



Honte à vous Monsieur Copé ! Vous le collectionneur de casseroles en tous genres, cumulard an affaires nauséabondes, oser jouer le père la morale ! Nous marchons sur la tête là !

Une petite recherche rapide sur internet donne le ton de la "Copé attitude" des ces dernières années ... à vous de juger :

Copé fait des heures sup » chez un avocat d'affaires


Copé relance les relations entre l'UMP et le PC chinois


Programme UMP : Le COPE/collé des organisations patronales ?


Affaire Karachi : la proximité entre Jean-François Copé et Ziad Takieddine pointée du doigt


Ou interdire dans sa ville, la cantine scolaire aux enfants de chômeurs

Jean-François Copé dans la piscine de Ziad Takieddine au cap d'Antibes le 13 août 2003 

Niche Copé: le bouclier fiscal puissance 10


L'amitié de Jean-François Copé pour Ziad Takieddine intéresse les juges français  

Les cadeaux de Takieddine 



Rolex de Copé : la petite question qui chiffonne les députés UMP

Affaire Karachi : les enquêteurs s'intéressent à une ristourne fiscale accordée par Copé

Ces "minables qui se contentent de 5000€ par mois" qui contrarient Copé

2 commentaires:

BA a dit…

Sarkozy veut oublier ce "prêt" de 3 millions.

Il veut croire que c'est la faute aux médias, à quelques médias. En début de semaine, Nicolas Sarkozy a publiquement accusé le Monde de rouler pour le candidat François Hollande. Le quotidien du soir avait titré sur cette enquête du juge Gentil sur l'éventuel financement occulte de la campagne de Nicolas Sarkozy par les époux Bettencourt en 2007.

Il avait la trouille, et faisait mine de n'y rien paraître. Il espérait que cette France silencieuse qu'il cherchait tant ne lisait pas ses rares médias perturbateurs.

Jeudi 29 mars, en déplacement dans le Gard, Nicolas Sarkozy refusa donc de répondre à une question de Mediapart, sur une autre affaire : comment avait-il pu financer l'acquisition de son duplex sur l'île-de-la-Jatte, à Neuilly-sur-Seine ? A l'époque, il avait prétexté un prêt de 3 millions de francs (200.000 euros) de l'Assemblée nationale. Et le prix d'achat était déjà largement inférieur aux prix du marché.

La journaliste de Mediapart, sur cette video, est empêchée d'insister. Nicolas Sarkozy lui-même pose la main sur la caméra « pour l’empêcher de filmer.»

La journaliste, Valentine Oberti, avait pourtant enquêté. Le candidat Sarkozy, en 2007, n'avait pu bénéficier d'une telle largesse de l'Assemblée. Car cette dernière ne pouvait prêter que 1,2 million de francs, et non 3 millions de francs. Et l'Assemblée ne put garantir l'existence d'un tel prêt.

L'enquêtrice de Mediapart s'est interrogée. Elle avait retrouvé l'acte de vente. Le futur monarque avait écrit cette curieuse formule : « avoir obtenu l’ensemble des prêts nécessaires au financement de mon acquisition », sans pourtant préciser la source de ses apports.

Mediapart précise : « Plus de quinze années après l’achat, nul ne sait donc comment le président de la République a financé son appartement, et ainsi constitué une grande partie de sa fortune personnelle. ».

On résume : Nicolas Sarkozy a bénéficié d'un (ou plusieurs) prêt(s) secrets pour environ 3 millions de francs (450.000 euros).

Vendredi 30 mars, on apprit que Patrice de Maistre, l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, restait en détention. Il avait plaidé la faiblesse physique. Mais la Cour d'appel de Bordeaux a rejeté sa demande de libération, confirmant « l'ordonnance de placement en détention provisoire et ordonnant une expertise médicale pour vérifier la compatibilité de la détention avec son état de santé».

Pour le camp Sarkozy, c'est un coup dur. Patrice de Maistre avait été mis en examen pour « soupçon de financement frauduleux de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007 », puis écroué depuis le 23 mars pour « abus de faiblesse et abus de biens sociaux ». Il a résisté, il n'a rien dit, rien avoué.

Par définition, ce maintien en détention signifie que la détention a son importance pour les juges. « La justice veut empêcher M. de Maistre de détruire éventuellement des preuves » précisait l'envoyé spécial du Parisien. Le juge Gentil veut qu'il craque. Et d'ailleurs, de Maistre était aux bords des larmes ce vendredi.

La coïncidence de certains retraits d'espèces en Suisse au printemps 2007 et des rendez-vous politiques le trouble au plus au point. Pire, Patrice de Maistre a eu une défense curieuse : «Je n'ai rien fait de ce qui m'est reproché, j'ai seulement travaillé. Ce que je n'ai pas fait, c'est arrêter un système qui existait depuis 40 ans». Et il ajouta : «Ça aurait été plus facile pour moi de dénoncer».

C'était exactement ce que la justice attend. Qu'il dénonce. « Patrice a tout intérêt à parler. Sinon, il risque de passer plusieurs mois en prison, et il fera figure de prévenu vedette quand viendra le moment du procès » avait confié à Mediapart un ami du gestionnaire.

http://sarkofrance.blogspot.fr/2012/04/sarkozy-veut-oublier-ce-pret-de-3.html

BA a dit…

Article "Philippe Courroye", extrait de Wikipedia :

Des liens étroits avec Nicolas Sarkozy.

Le 24 avril 2009, Philippe Courroye est promu officier de l'ordre national du Mérite par Nicolas Sarkozy qui le présente comme son « ami ». À cette occasion, Nicolas Sarkozy déclare : « On nous reproche de nous connaître, mais cela ne l'a pas empêché de faire son métier, ni moi le mien. »

Mercredi 4 avril 2012 :

Affaire Bettencourt : le procureur Courroye savait dès 2010 que des espèces arrivaient de Suisse.

http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-bettencourt-courroye-savait-des-2010-que-des-especes-arrivaient-de-suisse-04-04-2012-1448293_23.php?google_editors_picks=true