Le week-end dernier, n’arrivant pas à suivre le rythme de débit de rumeurs concernant Martine Aubry. Voulant faire une mise à jour, je me suis naturellement tourné vers l’ami qui vous veut du bien « Google » ! Mon ami, donc, soucieux de me faciliter la tache, quitte à faire du zèle, me propose avant même d’avoir terminé de taper le nom de famille de la pauvre Martine, une série de rumeurs insérées dans un menu déroulant aguicheur. Tout était là, ça ne valait pas la peine d’aller plus loin, « Google » m’avait hiérarchisé et classé toutes les rumeurs et plus si affinités, il me restait juste à savoir pour laquelle mon cerveau reptilien allait succomber !
Chez Google, on appelle cela des « prédictions ». En effet, l’algorithme complexe de la firme de Mountain View permet de faire cela en se référant aux mots-clés les plus utilisés par les internautes. Cette façon de procéder si elle n’est surement pas à la base de la rumeur, lui permet d’exister, de se diffuser, de s’amplifier et parfois même de s’imposer comme une vérité plus vraie que vraie !
A chaque clic sur une des suggestions, nous web-colportons la rumeur en quelque sorte. Google ne se soucie pas du temps passé sur un article mais seulement de la pression de votre doigt sur le bouton droit de la souris! Et à force de cliquer pour voir, les mots-clés consolident leur classement. Le nombre de requêtes est parfois si élevé, qu’il est très difficile, même après un certain temps, de dissocier les suggestions de recherches souvent erronées, fallacieuses, honteuses bien des fois.
La nature humaine est ainsi faite; curiosité, voyeurisme, blablatage ! Si l’on ajoute à cela, les réseaux sociaux, les blogs et les forums comme canaux de transmission, alors nous pouvons dire que la rumeur 2.0 à de beaux jours devant elle, et qu’il nous faudra l’intégrer dans nos analyses afin d’éviter que celles-ci ne soient polluées.
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1 commentaires:
Excellent. Bonne route.
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